Le Plateau de Recherche Technologique (PRT) d’INRAE-TSCF situé à Montoldre (03) vise à améliorer l’efficience des procédés d’épandage, par l’optimisation des machines et des produits d’épandage (granulés, compost, etc.). Les bancs de recherche et d’essais Cemib et Cemob mesurent et caractérisent les nappes d’épandage (procédé de mesure rotatif pour le Cemib et transversal traditionnel pour le Cemob). Les mesures 3D obtenues permettent des analyses plus objectives des performances d’épandage (cartographie des distributions au sol, homogénéité, etc.). Il est possible également de quantifier l’aptitude d’un produit à l’épandage en grande largeur ou d’évaluer finement l’impact d’un organe optimisé d’épandage.
Ces équipements dédiés pour développer les nouvelles machines de semis font l’objet d’investissements important sur les plans techniques que financiers. Comme toutes les nouvelles infrastructures de l’AgroTechnoPôle en cours de réalisation, ils bénéficient de soutiens financiers publiques (Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes, CPER, …) et apports de la part de certaines des Entreprises Référentes octroyés dans la phase de déploiement de la plateforme (2021-2024).
Parmi les opérations qui composent l’itinéraire technique du cycle de production végétale, c’est certainement l’opération de semis qui se traduit déjà sur le terrain par une évolution spectaculaire des pratiques en pleine participation et accompagnement de la transition agroécologique. Des semis de cultures associées (ex : plusieurs variétés de blé semées ensemble, semis de plantes compagnes, semis multi-espèces) implantées à différentes densités, profondeurs, répartitions spatiales, …sont aujourd’hui proposés par de nombreux constructeurs de machines de semis.
Ce banc permettra d’alimenter la compréhension des phénomènes mis en jeu aux différents étages qui composent les semoirs et ainsi de faciliter le développement des machines de semis du futur pouvant réaliser en un seul passage avec grande précision des semis multi-espèces à différentes profondeurs et combinés avec des apports de fertilisants localisés avec la caractérisation du placement longitudinal en vue d’un optimum agronomique en fonction de chaque espèce.